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Thérapeute en médecines alternatives : tout ce qu’il faut savoir

Publié le 04.09.2023 | Rédigé par Nathalie Ewert | 4 minutes de lecture

Se soigner différemment est une approche plébiscitée par de plus en plus de Français. Ainsi  la médecine douce a le vent en poupe : faire appel à un thérapeute ou le devenir soi-même n’est plus un choix confidentiel ou tabou mais est presque devenu un art de vivre. Le sujet est vaste, intéressant, parfois controversé : voici une synthèse de tout ce qu’il faut savoir concernant les thérapeutes et la thérapie en médecine douce.

En quoi le thérapeute en médecine douce se distingue-t-il des médecins allopathes ?

En général, les thérapeutes en médecines douces accompagnent les personnes dans leur globalité et non pour une maladie spécifique. En effet, leur prise en charge est "holistique", c'est-à-dire que les médecines douces s'adressent tant au corps qu'à l'esprit. Tous les aspects des troubles, qu'ils soient d'ordre psychologique, physiologique, psychosomatique ou environnemental, sont pris en considération par les thérapeutes en médecines dites “non-conventionnelles” dans une démarche incluant à la fois les causes et les effets.

Plus “naturelles” que la médecine allopathique, les thérapies douces ou médecines non-conventionnelles peuvent permettre de diminuer la consommation de médicaments, ou encore de réduire les effets secondaires des traitements médicamenteux “classiques” dans une démarche censée accompagner le corps vers la voie de l'autoguérison.

Enfin, les pratiques des thérapeutes en médecines douces sont souvent basées sur des apprentissages qui doivent devenir un mode de vie. En effet, elles peuvent intervenir sur la gestion du stress ou de la douleur, sur des approches corporelles douces, ou encore sur des principes d'une alimentation saine. Tous ces facteurs sont essentiels pour les thérapeutes en médecine douce, afin d’aider la personne à rester en bonne santé.

Le travail du thérapeute en médecine douce est donc très différent de celui des médecins allopathes. Les thérapies non-conventionnelles peuvent être complémentaires, ou parfois remplacer efficacement certains traitements : il s’agit toutefois de considérer cette possibilité avec toutes les précautions qui s’imposent.

Quels sont les thérapeutes en médecine douce ?

Il y a quasiment autant de médecines douces que de thérapeutes, et certains thérapeutes ont une approche plus complète qui englobe plusieurs types de médecines douces.

Toutefois, il existe des grandes familles de médecines douces, dans lesquelles trouver votre thérapeute en fonction de vos affinités ou des troubles que vous ressentez :

  • Aromathérapie, fleurs de Bach : ces médecines douces sont basées sur les huiles essentielles, qui peuvent être utiles notamment dans la gestion du stress.
  • Naturopathie : cette spécialité de médecine non-conventionnelle a pour but de stimuler la santé, grâce à la phytothérapie, la nutrition, l'hygiène de vie, dans une approche globale.
  • Réflexologie : le thérapeute réflexologue effectue des massages de zones réflexes (mains, pieds, tête, oreilles), afin de rétablir l'équilibre énergétique du corps.
  • Médecines traditionnelles chinoises : ces pratiques utilisent des plantes médicinales et certaines approches du corps et de l'esprit, comme par exemple l’acupuncture et le tai chi. Les thérapeutes spécialisés dans ces médecines douces aideraient au traitement ou à la prévention des problèmes de santé.
  • Ostéopathie et chiropractie : ces médecines douces sont fondées sur les manipulations manuelles du système musculo-squelettique. Elles sont reconnues en France par le ministère de la Santé .
  • Hypnothérapie et sophrologie : ces deux pratiques de médecine douce, très répandues, visent respectivement à améliorer les troubles psychosomatiques et à harmoniser le corps et l’esprit.

Cette liste n’est pas exhaustive, car il existe de nombreux autres thérapeutes en médecines douces sur des approches moins connues comme le massage Anma, la chromathérapie (utilisation des couleurs pour soigner), l’iridologie (technique de diagnostic et de prévention basée sur l’examen minutieux de l’iris), etc.

Devenir thérapeute en médecine douce : la marche à suivre

L’une ou l’autre de ces médecines douces vous intéresse et vous aimeriez devenir thérapeute ? Avant de vous lancer dans une formation en médecine douce, voici les questions que vous devez vous poser :

  • Quelle est la durée et le coût pour devenir thérapeute en médecine douce ? Certaines thérapies de médecine douce sont accessibles après seulement quelques jours de formation, d'autres (comme par exemple l’ostéopathie) nécessitent un engagement plusieurs années. Le coût, et l’éventuelle prise en charge via votre compte personnel de formation ou autre, sera par conséquent différent.
  • Quelles formations sont reconnues ? En matière de médecines douces, très peu de formations pour devenir thérapeute sont officiellement reconnues. La plupart délivrent une certification, émise par l’organisme de formation lui-même, voire simplement une attestation.
  • Y a-t-il une clientèle ou patientèle possible pour toutes les médecines douces ? Devenir thérapeute, c’est avoir son cabinet et pouvoir tirer de son activité un revenu substantiel. Si vous visez une formation en chromathérapie, peut-être n’aurez vous pas suffisamment de patients… ou au contraire, vous serez le seul dans votre département et vous aurez beaucoup de travail. Mieux vaut effectuer une étude de marché en amont.
  • Comment distinguer une médecine douce sérieuse d’une approche thérapeutique qui flirte avec le charlatanisme, voire le sectarisme ? Il convient en effet de se méfier de certaines thérapies et thérapeutes. La Miviludes a publié une liste de dérives thérapeutiques pouvant devenir sectaires , il convient donc de s’y référer avant de vouloir devenir thérapeute en médecine douce.

Trouver un thérapeute en médecine douce : quelques conseils

Face aux différentes spécialités de médecines douces qui existent, il n’est pas simple de trouver son thérapeute. Toutefois, il existe quelques clés pour bien le choisir :

  • En règle générale, préférez des thérapeutes diplômés ou certifiés par des organismes ayant pignon sur rue.
  • Choisissez votre thérapeute en médecine douce avec discernement : une fragilité émotionnelle peut générer de mauvaises décisions.
  • Le bouche à oreille est très souvent efficace pour trouver son thérapeute en médecines douces. Toutefois, chaque personne est différente, il n’est pas exclu que ce qui a fonctionné pour votre ami ne fonctionne pas sur vous. N’hésitez pas à changer de thérapeute.
  • Votre praticien en médecine douce doit faire preuve d’écoute, de discernement, et d’humilité : s’il tente de vous séduire ou de vous soumettre, il vaut mieux vous en éloigner.

Les thérapeutes en médecine douce peuvent avoir des effets très bénéfiques sur votre santé et votre bien-être : il ne s’agit pas de condamner ces pratiques dans leur globalité mais de les considérer avec un minimum de rationalité.

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