Comment s'initier à la parentalité positive ?

Publié le 28.11.2017 | Rédigé par Cécile Caitucoli | 2 minutes de lecture

De plus en plus de parents s’intéressent à la parentalité positive et à l’éducation bienveillante. Ces concepts envahissent les librairies, les émissions télévisées et les blogs. Néanmoins, au quotidien, il n’est pas toujours évident d’appliquer des techniques éducatives bienveillantes et respectueuses de l’enfant. Cette difficulté explique le succès des ateliers de parentalité, dans lesquels des professionnels mettent en pratique les concepts-clés de la parentalité bienveillante.

Les origines de la parentalité positive

Trois influences majeures ont contribué à la naissance de l’éducation bienveillante. La principale est sans doute la communication non violente (CNV), langage basé sur l’empathie, la sincérité et la responsabilité. La deuxième est la pédagogie de la centration sur l’enfant et ses besoins. La pédagogie Montessori en est un bon exemple. Enfin, les neurosciences, grâce à l’IRM, ont étayé scientifiquement les bienfaits d’une éducation positive. D’une part, cette méthodologie permettrait d’optimiser le développement de l’enfant. D’autre part, prendre en compte ses émotions entrainerait la fin des rapports de force. Il serait alors plus facile de résoudre les conflits familiaux.

La parentalité positive n’est pas une parentalité permissive

De la petite enfance à l’adolescence, le comportement difficile d’un enfant serait lié à un besoin insatisfait, à une compétence qui n’a pas encore été acquise ou à une émotion sur laquelle il n’a pas de prise. Le parent doit écouter ce besoin, laisser l’enfant exprimer ses sentiments et communiquer calmement avec lui, de façon à le guider vers l’autonomie. Les punitions non violentes sont toutefois autorisées. Par exemple, si un enfant casse un objet, il est contraint de le réparer. En fait, l’éducation bienveillante serait le juste milieu entre l’éducation autoritaire traditionnelle et la tendance de l’enfant roi développée dans les années 1970-1980.

Gestion des conflits et ateliers parents-enfants

Vous avez tout essayé pour calmer votre enfant mais il continue à piquer des crises de colère. Même si vous aimeriez pratiquer la parentalité positive, vous ne pouvez pas vous empêcher de crier. Ou alors, jeunes parents, vous souhaitez vous renseigner pour éduquer votre enfant dans la bienveillance. Les ateliers parents-enfants de soutien parental répondent à ces besoins. Des professionnels de la petite enfance et/ou des psychologues prennent des situations de conflit fréquentes et donnent des outils pour les désamorcer. Certains ateliers sont individuels et s’accompagnent de séances de coaching. D’autres permettent aux parents de dialoguer entre eux pour partager leurs expériences et leurs solutions.

Développement personnel, bien-être et parentalité positive

Les problèmes relationnels entre parents et enfants peuvent aussi s’expliquer par un mal-être de la part de la mère, du père, ou du couple. Le stress, des difficultés professionnelles, un évènement douloureux (deuil, rupture…) nuisent à la capacité d’écoute du parent. L’aide d’un professionnel en psychologie et en bien-être peut alors être utile. De multiples cours, séances et ateliers existent pour atteindre ses objectifs personnels ou s’offrir un moment de détente. Un accompagnement personnalisé ou un temps pour soi suffisent parfois pour retrouver une stabilité émotionnelle et une disponibilité vis-à-vis de ses enfants.

Des activités ensemble pour nourrir le lien parent-enfant

De nombreux parents culpabilisent de se sentir dépassés alors qu’ils rêvent d’une vie de famille harmonieuse. Bien comprise et appliquée, la parentalité positive peut contribuer au bien-être de l’enfant et des parents. Ouverts à tous, les ateliers d’accompagnement à la parentalité permettent de comprendre et de s’approprier les principes d’une éducation bienveillante. Par ailleurs, beaucoup d’autres ateliers, axés parents-enfants, favorisent la communication et la complicité, notamment les activités pour bébés avec les plus petits.