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Quelle moto choisir pour débuter en ville ?

Publié le 20.04.2021 | Rédigé par Cécile Caitucoli | 3 minutes de lecture

Vous avez décidé de passer le permis moto pour rouler en zone urbaine. Certaines motos sont parfaites pour débuter en ville, et bien choisir sa motocyclette, c’est allier plaisir et sécurité. Résumons donc les critères à connaître avant d’acheter un deux-roues motorisé.

Conduire une moto en ville : légèreté et maniabilité

En ville, l’utilisation d’un véhicule deux-roues présente de nombreux avantages. Le pilote peut s’extirper des embouteillages, stationner facilement, et gagner du temps dans ses trajets quotidiens. Mais la moto est aussi le mode de transport le plus dangereux en milieu urbain. Connaître le code de la route et les règles de la sécurité routière est nécessaire, mais non suffisant.

Les motocyclettes permettant de rouler en toute sécurité, même quand la circulation est dense, ont en commun d’être :

  • Légères (moins de 200 kilos) : faciles à piloter en zone urbaine, pour se faufiler entre les files d’attente avec agilité.
  • Maniables : pour garder la trajectoire dans les virages et les ronds-points.
  • Compactes : le faible encombrement est toujours un atout en ville.

Par élimination, mieux vaut éviter les motos :

  • Sportives : adaptées à la course sur des circuits
  • Cross : réservées aux terrains privés, non homologuées pour la route
  • GT (Grand Tourisme) : utilisables en ville mais encombrantes et difficiles à manœuvrer

Les professionnels préconisent plutôt les roadsters, les trails et les scooters. En termes de volume, la cylindrée mesure 50 cc, 125 cc / 125 cm3, 250-300 cc, 400 cc éventuellement, 500 à 700cc au maximum. Cela dit, toutes les grandes marques – Honda, Harley-Davidson, etc. – proposent une gamme street qui se veut urbaine.

Choisir sa moto quand on est jeune conducteur

Tout débutant doit intégrer des paramètres rationnels lors du choix de sa moto :

  • La réglementation : assurez-vous d’avoir le droit de la conduire en termes de rapport puissance du moteur / poids / âge (obtention du permis A2, A1, A illimité…). C’est aussi nécessaire pour bénéficier d’une protection juridique.
  • Votre budget : assurance moto, accessoires (antivol…), équipement motard (casques, blouson, chaussures montantes, gilet airbag, etc.), entretien...
  • La présence éventuelle de passagers : rouler à deux agréablement s’avère parfois difficile.
  • Votre taille / poids : l’ergonomie dépend du gabarit.

À propos de la morphologie, outre le confort, c’est une question d’équilibre et de position de conduite. La hauteur de selle, le guidon, le sélecteur, etc., importent pour la tenue de route.

En résumé, la meilleure moto pour débuter en ville est agile, maniable, et vous êtes autorisé à la piloter. Les scooters cumulent légèreté, maniabilité et encombrement réduit. Ils sont accessibles aux jeunes conducteurs et permettent d’accueillir confortablement un passager. C’est donc une option intéressante.

Maxi-scooter, scooter ou moto ?

Pour le citadin, titulaire d’un permis auto et/ou moto, le scooter peut faciliter le quotidien (allers-retours au bureau, courses…). voici ses avantages en centre-ville :

  • Espace de rangement important : l’ajout d’un top-case à la moto ne permet pas de rivaliser.
  • Absence de boîte de vitesses : la boîte automatique à variateur facilite les changements d’allure, fréquents en ville.
  • Résistance aux intempéries : un atout pour les déplacements par tous les temps.
  • Prise en main rapide : il faut suivre une formation obligatoire quelle que soit la catégorie de permis, mais une grosse cylindrée exige davantage de rodage.
  • Sécurité : en nette amélioration sur les scooters récents (stabilité, freinage ABS…).
  • Faible pollution sonore : les motos bruyantes dérangent en ville, mieux vaut un scooter électrique silencieux qu’un custom ou un cruiser.

Les maxi-scooters ont la majorité de ces caractéristiques mais leur puissance les rapproche des motos. Ils sont aussi plus larges et lourds que certaines cylindrées. Les trois-roues, avec un poids minimal de 220 kilos, présentent le même inconvénient.

Par ailleurs, conduire un scooter sur de longs trajets s’avère vite inconfortable. Si vous souhaitez faire des balades, aller parfois en montagne ou prendre des routes de campagne, privilégiez la moto.

Prendre exemple sur votre auto-école ou moto-école

Les moto-écoles vous apprennent notamment à rouler en agglomération. Les élèves qui suivent une formation pratique au permis moto se voient souvent proposer une motocyclette légère. Exemples :

  • Des trails : machines « tout-terrain » (piste, route, autoroute, terre), agréables pour débuter son apprentissage. Les petites et moyennes cylindrées sont préférables en ville.
  • Une moto roadster : les basiques se confondent maintenant avec les roadsters, sans carénage, dites « motos nues ». En prime, elles supportent très bien le bridage. Il existe une multitude de modèles, classiques et atypiques.

Les routières sont polyvalentes, intéressantes au quotidien ou pour voyager, en solo comme en duo, mais plus onéreuses que les trails. Quant aux engins de type supermotard (SM), soyez prudents, ils sont réputés accidentogènes.

Si besoin, reprenez quelques heures de formation pour gagner en assurance avant d’enfourcher votre bécane. D’ailleurs, si vous préparez l’examen du permis de conduire moto, demandez conseil au moniteur avant d’acheter une moto. Il vous aidera à faire le bon choix parmi toutes les motos citadines et utilitaires.

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