3 erreurs à éviter pour réussir le permis de conduire 2 phases

Publié le 16.01.2020 | Rédigé par Cécile Caitucoli | 3 minutes de lecture

Vous souhaitez passer le permis voiture ou moto suisse ? Alors voici 3 erreurs à éviter pour réussir le permis de conduire 2 phases. Les raisons d’échouer sont nombreuses, mais les conseils ci-dessous vous aideront à mettre toutes les chances de votre côté.

1^re erreur à éviter : négliger l’épreuve théorique

Il n’est pas rare de sous-estimer la difficulté de l’examen théorique. En effet, dans leur hâte de prendre le volant, les candidats se focalisent sur l’épreuve pratique. Vous pouvez aussi avoir l’impression de maîtriser déjà le code de la route. Cependant, les connaissances attendues englobent plusieurs thématiques : signalisation, sécurité du passager, notions en mécanique, etc.

L’assimilation des règles de circulation demande donc une préparation adéquate. Vous allez devoir répondre à un questionnaire au système de correction sévère. Il suffit de cocher une mauvaise réponse à une question à 3 choix pour être pénalisé avec 2 fautes. Attention, également, si vous venez de vous installer en Suisse. Le comportement à avoir sur la route est régi par des lois fédérales.

Comment les éviter ? 4 Conseils pour réussir la théorie

Voici une liste non-exhaustive de bonnes pratiques pour retenir les bases théoriques :

• Prenez le temps de vous entraîner individuellement, sans attendre le dernier moment.
• N’hésitez pas à passer par une auto-école pour comprendre vos erreurs. Vous bénéficierez ainsi d’explications claires.
• Testez vos connaissances dans les conditions de l’examen (système informatisé et temps limité.)
• Pensez à votre hygiène de vie – sommeil, alimentation – pour optimiser vos capacités de concentration malgré l’éventuel stress du jour J.

Sachez qu’en dépit des apparences, la formation aux premiers secours, la sensibilisation et les cours de théorie vous aideront à valider l’épreuve pratique.

2^e erreur : mal choisir son école de conduite, son véhicule ou sa formation pratique

L’organisation, l’accompagnement, et les moyens mis à disposition de l’élève varient selon les auto-écoles. En outre, les moniteurs et monitrices de conduite doivent posséder des compétences reconnues à titre officiel. Il faut en tenir compte avant de s’inscrire à des leçons de conduite.

L’échec à l’épreuve pratique s’explique trop souvent par le manque de kilomètres parcourus avant l’examen. Passer un permis en accéléré n’est pas un problème, à condition d’avoir assez roulé auparavant. Vous pouvez ainsi vous familiariser avec les différentes conditions de circulation et avec votre véhicule.

D’ailleurs, il est préférable de suivre les cours 2 phases (auto ou moto) avec son véhicule personnel. Depuis la réforme du permis de conduire en Suisse, les titulaires du permis à l’essai peuvent choisir un véhicule à boîte manuelle ou à boîte automatique.

Comment faire les bons choix (examen de conduite et permis définitif) ?

En résumé et en fonction de vos contraintes personnelles :

• Renseignez-vous avant de sélectionner une auto-école (avis en ligne, commentaires d’amis, taux de réussite, formation du moniteur…)
• Choisissez un véhicule confortable, moderne et adapté à vos trajets, par exemple à la conduite en ville, pour apprendre à conduire avec plaisir.
• Roulez beaucoup, notamment en conduite accompagnée (ou apprentissage anticipé). C’est le meilleur moyen de gagner en autonomie, d’acquérir de la confiance en soi et donc de se sentir à l’aise sur la route.
• Prenez si possible des cours de conduite. Contrairement aux professionnels d’une auto-école, les accompagnateurs privés d’élèves conducteurs ne sont pas soumis à une exigence de qualité.
• Présentez-vous à l’épreuve de conduite et à la formation complémentaire avec un véhicule que vous contrôlez parfaitement. Votre gestion des émotions et des imprévus sera facilitée.

3^e erreur : ne pas vérifier les obligations administratives et procédures d’admission

Petit à petit, les services administratifs utilisent la voie électronique plutôt que la paperasse. Il reste néanmoins plusieurs documents à fournir. Ce serait dommage de ne pas pouvoir passer l’examen du permis faute d’avoir respecté les prérequis et les délais.

Par ailleurs, si vous voulez obtenir un permis d’élève conducteur catégorie B en ayant un permis moto A, les étapes ne sont pas les mêmes. Des instructions spécifiques concernent aussi le permis BE (voiture avec remorque).

Enfin, votre date de naissance a un impact sur votre droit à piloter certains véhicules, la durée de validité de votre formation à la conduite, etc. Demandez conseil au service des automobiles de votre canton.

Comment ne rien oublier ? Récapitulatif des documents obligatoires

Au fur et à mesure des étapes – Samaritain, épreuve théorique générale, examen pratique, cours de sensibilisation, etc. – vous fournirez les documents suivants :

• Attestation premiers secours
• Photo passeport en couleur
• Pièce d’identité ou permis de séjour
• Résultat au test de vue
• Lettre d’autorisation à passer l’épreuve théorique
• Attestation du suivi du cours de sensibilisation (sauf si vous avez déjà un permis A)
• Carte grise du véhicule ou permis de circulation, et permis d’élève conducteur

Au-delà de l’obtention du permis de conduire, éviter ces erreurs favorise une conduite durablement respectueuse de la sécurité routière