Publié le 28.02.2020 | Rédigé par Cécile Caitucoli | 3 minutes de lecture
Le hip-hop renvoie à diverses formes de musique et de danses urbaines. On danse le hip-hop en s’exerçant à allier technique, musicalité et créativité. Cependant, plusieurs styles coexistent, s’alimentent et continuent d’évoluer. Difficile, donc, de s’y retrouver quand on souhaite être danseur de hip-hop. L’objectif de cet article est de faciliter votre initiation à cette street dance.
Comprendre d’où vient le hip-hop permet de mieux appréhender ce type de danse et ses codes. En langage familier noir-américain, hip signifie : branché. Hop veut dire bondir. Le mouvement culturel hip-hop est né dans le Bronx, à New-York, au début des années 1970.
Les Afro-Américains, en particulier, l’utilisaient pour agir face à la violence et à la pauvreté des ghettos. Ce mouvement artistique se composait de différentes disciplines :
Afrika Bambaataa, l’un des fondateurs du courant hip-hop, ajoutait un 5e pilier : la connaissance (knowledge) du contexte (politique, social…).
Des battles étaient déjà organisées en présence d’un DJ et d’un public-jury. Dans ces batailles, la danse reste l’unique arme et le seul moyen de défense.
Le hip-hop, culture underground associée aux banlieues, s’est progressivement institutionnalisé. Désormais, il est possible d’apprendre la danse hip-hop en école de danse, dans des studios et même au conservatoire. En revanche, certaines danses hip-hop sont plus enseignées que d’autres.
La solution évidente, pour s’initier ou se perfectionner, consiste à prendre des cours de danse hip-hop. Avec des professeurs de danse, vous pourrez découvrir :
Parmi les formes de danse dérivées du hip-hop et en vogue, citons aussi le street jazz. Cette discipline associe modern jazz, hip-hop et parfois danses africaines, avec des enchaînements chorégraphiques.
Il existe d’autres styles de danse hip-hop (krump, waacking…) inspirées par des musiques funk, soul, jazz, rythm and blues, electro, etc. On peut expérimenter ces danses urbaines en stage ou en atelier de danse, dans des structures variées :
Un spectacle de fin d’année, ou un battle annuel, est souvent proposé.
À sa création, le hip-hop se pratiquait seul, y compris pour défier autrui. L’objectif était de trouver son propre style, sa technique, et d’exprimer la musicalité à travers ses mouvements. Il ne s’agissait pas de l’interprétation collective d’une chorégraphie sur une musique choisie à l’avance. D’ailleurs, l’improvisation reste une aptitude valorisée par les danseurs professionnels de hip-hop.
Malgré tout, reproduire les pas de danse, connus ou spectaculaires, ne s’improvise pas. À défaut d’avoir un professeur de danse, il faut faire du mimétisme et s’entraîner. Sur Internet, des vidéos et tutoriels aident à maîtriser les plus célèbres : Running Man, Monastery, Robot, Moonwalk, etc. Vous trouverez également des séances d’entraînement – niveau débutant et intermédiaire surtout – via des applications mobiles.
Il n’y a pas vraiment de prérequis. Après tout, on propose des cours et stages de danse hip-hop aux enfants, aux adolescents et aux adultes. Toutefois, sans être une pratique de la danse réservée aux jeunes, cela reste une activité sportive. Il faut faire attention aux risques de blessure avant de se lancer (échauffement, assouplissement, étirements et absence de contre-indication médicale).
Quelques conseils pour bien s’entraîner :
Durant des performances publiques, vous devez donner l’impression d’avoir confiance en vous. Le contraste entre technique impressionnante et nonchalance contribue à la fascination qu’exerce le danseur hip-hop.
Enfin, si des danseurs s'exercent dans les rues ou sur les places de votre ville, allez les voir ou entraînez-vous avec eux. Le partage et le respect font partie des valeurs de ce mouvement culturel et artistique.
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